Verizon a annoncé la suppression de plusieurs initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), peu après l’approbation par la FCC de son rachat de Frontier pour 20 milliards de dollars. Cette décision intervient après une enquête lancée en février par le président de la FCC, Brendan Carr, concernant les politiques de diversité du groupe.
Un ajustement majeur des politiques internes
Les formations internes seront désormais exemptes de tout contenu lié à la DEI. Verizon modifie également ses pratiques de recrutement, de diversité des fournisseurs et de parrainage d’entreprise. Les objectifs de représentation et les primes liées à la diversité sont abandonnés, tout comme les références publiques à la DEI sur son site internet.
Un contexte politique et juridique pesant
Brendan Carr a salué la décision de Verizon, y voyant un renforcement de l’égalité des chances. Il a précisé que l’approbation de l’acquisition de Frontier dépendait de ces changements. Cette évolution reflète une tendance plus large, encouragée par les décrets de Donald Trump visant à restreindre la DEI dans les secteurs public et privé. Meta et Google ont également réduit leurs objectifs de diversité.
Une pression réglementaire au-delà de Verizon
La FCC enquête également sur Comcast et Disney concernant leurs politiques DEI. Paramount aurait, selon la presse, pris ses distances avec ces pratiques lors de négociations avec la FCC. D’autres membres de l’agence contestent cette orientation : Anna Gomez y voit une instrumentalisation politique, et Geoffrey Starks estime que ces actions dépassent le mandat légal de la FCC.
Face à ces pressions croissantes, comment les entreprises peuvent-elles concilier conformité réglementaire et engagement en faveur de la diversité ?